Ce dimanche 10 janvier 2020, le tribunal de Bab El-Oued d’Alger a rendu un jugement condamnant le militant et opposant Fathi Grass, coordinateur du Parti du mouvement démocratique et social (ex-Parti communiste algérien) a deux ans de prison ferme et une amende de 200 000 dinars algériens. Incarcéré depuis juin dernier, il a été, selon le Comité national de libération des détenus, inculpé pour insulte au chef d’Etat.
Nous considérons ce verdict sévère car il a été rendu en réaction à l’expression de M. Grass concernant son opposition aux actes posés par l’Etat. Ce droit à l’expression est garanti par la Constitution, le Droit algérien et les Conventions des droits de l’homme ratifiées par l’Algérie.
Nous appelons vivement les autorités algériennes à protéger la liberté d’expression et à ne pas réprimer les opposants. Nous les appelons également à libérer les 300 prisonniers d’opinion qui selon le Comité national pour la libération des détenus, ont été arrêtés en raison de leur activité dans le mouvement du « Hirak » ou en faveur des libertés individuelles.
Departement MENA
AFD International
Bruxelles
9/01/2022