Nous avons appris avec étonnement la manière par laquelle les autorités grecques ont traité les réfugiés syriens à leurs frontières avec la Turquie. Les forces de sécurité grecques ont eu un recours à une force excessive contre les immigrants. En plus de l’utilisation de cartouches de gaz lacrymogène, ils ont utilisé dans certains cas, des balles en caoutchouc pour dissuader des milliers de personnes fuyant la guerre syrienne.
Nous rappelons aux autorités grecques leurs obligations internationales dans le domaine de la protection des réfugiés, en particulier la Convention relative au statut des réfugiés du 28 juillet 1951, et le respect de son principe fondamental de non-refoulement, qui souligne qu’un réfugié ne doit pas être renvoyé dans un pays où il pourrait être gravement menacé de mort ou de liberté.
Nous demandons également aux pays européens de traiter positivement la question des réfugiés afin d’alléger la pression sur la Grèce et la Turquie, tout en fournissant un soutien matériel et logistique aux deux pays pour surmonter cette crise, et de trouver une solution sûre et solide au problème des réfugiés, d’une manière qui garantisse leur sécurité, leur sûreté et la jouissance de leurs droits garantis par les lois internationales.
AFD International
Département Europe
2 mars 2020