Cela fait maintenant plusieurs semaines que les Français se mobilisent contre la réforme des retraites dans les rues de France. En effet, plusieurs milliers de citoyens marquent leur désaccord avec la loi que le gouvernement mené par la Première ministre Élisabeth Borne tente d’imposer en utilisant le 49.3 en évitant le vote des députés. Des manifestations sont organisées quotidiennement partout en France.
Des dizaines de plaintes ont été déposées auprès des organisations des droits humains faisant état d’une série d’infractions au droit de manifester. On parle de privation de liberté, d’interpellations qui sont suivies de garde à vue. La police ne ferait pas la différence entre les manifestants et les badauds. Des journalistes se plaignent d’être empêchés de travailler.
La défenseure des droits a d’ailleurs également rappelé que même si elle reconnait les difficultés que peuvent rencontrer les forces de l’ordre, elle rappelle que la force ne doit être utilisée que de Façon nécessaire et proportionnée.
De nombreuses images vidéo circulent sur les réseaux sociaux montrant des policiers qui frappent des manifestants qui sont pourtant au sol et qui sont maitrisés, d’autres images montrent des policiers qui frappent gratuitement des passants ou des manifestants qui ne représentent apparemment aucun danger.
Des images montrent aussi des policiers qui aspergent de gaz lacrymogène des étudiants, ou des manifestants alors que ceux-ci ne sont pas violents.
AFD International dénonce ces violences gratuites et disproportionnées. Elle appelle les organes de contrôle à rappeler aux forces de l’ordre leur limite du maintien de l’ordre. La police est tenue de s’assurer que les forces de l’ordre soient correctement formées et que chaque policier soit conscient des actes qu’il pose et des conséquences en cas d’infraction au droit. Nul n’est censé être au-dessus des lois.
AFD International
Département Europe
Bruxelles, 10/04/2023