Il y a dix ans, la loi interdisant le port de signes religieux ostentatoires dans l’école publique a été votée. Si la loi s’est voulue générale dans son énoncé, les faits ont montré qu’elle était dirigée contre les filles portant le foulard dit « islamique ».
Cette loi a été présentée comme une nécessité pour « protéger les jeunes filles des hommes de leur entourage et préserver l’enceinte de l’école républicaine de la montée du « communautarisme ».
Quel bilan tirons-nous après dix ans d’application de cette loi ? A-t-elle vraiment fait reculer « le communautarisme » ? A-t-elle vraiment apaisé les conflits censés résoudre et protéger les femmes ? A-t-elle vraiment favorisé l’accès des jeunes femmes à l’enseignement public ?
Comment cette loi a été comme une première étape vers une multitude de lois et de décrets visant à interdire l’ensemble de l’espace public aux femmes portant ce type de foulard ?
Comment cette loi et celles qui l’ont suivi ont favorisé l’instauration d’un climat de discrimination généralisé envers ces femmes ainsi que la montée des actes de violences à l’encontre de ces femmes ?
Comment en France, cette série de lois viole le principe de hiérarchie des lois notamment la non contradiction nécessaire avec la DUDH qui doit animer toute proposition de loi ?
Que faut-il faire dans de telles situations ?
Quand ?
20 Mars 2014, à partir de 19h30
Où ?
5 Rue Jean-François Lépine, 75018 Paris, FRANCE