Qui somme nous

Bienvenue à toutes et tous sur le site de l’Organisation AFD International.

AFD International est une organisation à but non lucratif, fondée en 2006, et qui s’est donnée pour missions la défense et la promotion des droits humains à travers le monde.

Les droits humains sont synonymes de reconnaissance et de dignité, et affirment la liberté pour chaque être humain de se déterminer.C’est à la lumière de cesprincipes universels, énoncés dans le premier article de la déclaration universelle des droits de l’homme : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité », que AFD International travaille à défendre et promouvoir les droits humains.

En guise de réflexions :

De tout temps, l’humanité a pensé les relations des hommes entre eux, des hommes avec le(s) pouvoir(s), la résolution des crises et des conflits, les limites des droits et des libertés individuelles et collectives, l’exercice et les limites des pouvoirs, etc.

Chaque civilisation, chaque culture, a donné lieu à la définition et à la mise en place de règles et de lois. Des réflexions, des usages, des textes, reconnaissant certains droits aux hommes, comme membres d’une communauté donnée, ou posant des principes inaliénables, anticipent sur certains aspects des droits humains tels qu’ils ont fini par prendre forme. Cependant, la place centrale qu’occupe aujourd’hui l’affirmation selon laquelle “l’homme est source et titulaire du droit”,bien qu’elle n’ait pas été totalement absente de certains usages anciens, est relativement récente et ouvre, de ce point de vue,une ère nouvelle. Aujourd’hui, aucun Etat n’ose ouvertement adopter des lois contraires aux droits humains ; ils garantissent, au moins théoriquement (pour la pratique c’est autre chose), les libertés telles quelles ont été proclamés dans la déclaration universelle des droits de l’homme.

La notionde libertéest profondément liée à l’essence même de l’être humain. Dès sa naissance, ce dernier aspire à la liberté individuelle. Seul l’ensemble des règles sociales (les usages, les textes religieux et/ou juridiques, etc.) permettra de circonscrire cette aspiration qui, pour légitime qu’elle soit, deviendrait un obstacle à la socialisation si elle n’était accompagnée de l’énoncé de règles concernant la relation à l’Autre, que cet Autre soit la famille, la société, le pouvoir, etc. Ainsi, l’être humain se construit, tout au long de sa vie, en relation à des règles et des valeurs. « On ne se libère qu’en se structurant » ne cessent de dire les spécialistes de l’éducation. La notion de droits ne peut-être dissociée de celle de devoirs.

Le sentiment de liberté sera, par ailleurs, directement dépendant de son corollaire : la dignité.

Si le principe de la dignité de la personne humaine n’est pas un principe nouveau, il convient de noter que l’utilisation de ce principe endroit positif est très récente. Son inscription dans nombre de constitutions et le renforcement de l’effet prescriptif des normes constitutionnelles ont très largement contribué à cette évolution. Cependant sa signification, sa portée et sa place au sein des droits fondamentaux font l’objet d’appréciations contrastées et parfois divergentes, non seulement selon les pays, mais aussi dans la doctrine et les droits jurisprudentiels nationaux.De ce fait, on constate une grande difficulté à obtenir, à ce jour, l’accord des Etats, à l’échelle internationale, sur la question des sanctions aux atteintes à la dignité.Les gouvernants admettent l’extension du champ couvert par la dignité de l’être humain, mais réduisent l’effectivité de la protection ainsi conquise en rendant aléatoire la sanction ou en la subordonnant à certaines conditions.

La définition des limites et de l’étendu de la dignité est dépendante de facteurs culturels et historiques. Certes, il ne fait aucun doute que tout ce qui favorise le bien être humain matériel, que ce soit à un niveau individuel ou collectif, jouent en faveur de la dignité humaine, mais, dans un cadre de référence religieux, tout ce qui sensibilise, prépare à une existence au-delà de cette vie présente participe aussi de ce souci de la dignité humaine. Notre conception de la vie dépend, en effet, de notre conception de la mort, et cette conception détermine aussi, par voie de conséquence, notre conception et de la liberté et de la dignité. La difficulté qu’il y a à trouver une définition commune de la dignité humaine vient de la difficulté qu’il y a à définir ce qui fait l’humanité d’un être humain.

Dans le cadre de ce débat, une distinction a néanmoins été établie entre « dignité humaine » et « dignité de la personne humaine », concept correspondant au cadre des droits humains. De ce point de vue, il est donc possible de poser, comme terrain d’entente, le principe selon lequel la dignité de l’homme exige qu’il ne soit, en aucun cas, traité comme un objet, mais qu’il puisse être, en toutes circonstances, en tous lieux, reconnu comme un sujet à part entière.

Les engagements de AFD International :

Face à la situation dramatique des droits de l’homme dans le monde, AFD International s’engage à mettre tout en œuvre pour faire cesser les différentes violations des droits humains, aider les démunis et les victimes à obtenir que justice leur soit rendue et sensibiliserl’opinion publique sur cette question majeure, qui est celle de la liberté et de la dignité humaine.

Certes, les moyens dont dispose AFD International sont modestes, mais ils ne sont pas pour autant inefficaces. Par le travail de sensibilisation, d’éducation il est possible de rallier, à termes, les forces vives de la société civile, les femmes et les hommes de principes, autour d’un projet commun, afin de jeter les bases d’un nouvel édifice humain, fondé sur les valeursde fraternité, de justice et de dignité.

Une telle alliance permettra de traverser le mur du silence et de l’hypocrisie qui emprisonne de nombreux citoyens du monde, bafouéssystématiquement dans leurs droits fondamentaux, prisonniers de grave crises humanitaires, soigneusement entretenues par certains régimes et systèmes politiques.

Il est à rappeler que le droit n’est pas une notion figée. Les traditions et les mœurs, ainsi que la conscience collective, sont en perpétuels changement, il est donc permis de travailler à un progrès du droit, tenant compte de cette évolution permanente de l’Homme.

Ce progrès doit placer l’Homme au centre des réflexions, en s’interrogeant sur l’essence de sa vie et de son existence. A ce titre, un tel progrès doit mettre en perspective critique le droit naturel tel qu’il fut conçu par les philosophes des Lumières, ainsi que les fondements des droits humains tels qu’ils sont énoncé et promus aujourd’hui.

Dr. A. El Ouazzani
Président AFD International

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